Natale di Roma, festivités de la naissance de Rome

© Brunelli.it sponsor de Natale di Roma

Parmi les fêtes traditionnelles de la cité éternelle qui porte bien son nom, il en est une qui tient à coeur les romains, c’est le Natale di Roma. La naissance de Rome.

Fixé au 20 et 21 avril, tous les ans, sont organisés de nombreuses festivités, amusements, stands, qui évoquent la naissance et le développement extraordinaire de Rome.
La manifestation la plus importante et la plus suivie est le cortège historique qui démarre à 11h, depuis le Circo Massimo. Le cortège emprunte ensuite la Via del Teatro di Marcello, la Piazza Venezia pour parvenir de 12h à 13h. Ensuite, il rejoint le Colisée et retour au Circo massimo. Il s’agit de très nombreux figurants, costumés en bourgeois ou paysans romains, et bien sûr, faisant la fierté de tous, en soldats romains.
Les stands de nourriture jouent aussi le jeu de l’antiquité, comme par exemple, celui des fromages Brunelli qui distribue une oncia di pecorino, une once de fromage de brebis, la portion journalière dont disposaient les légionnaires romains. Rassurez-vous, le fromage n’est pas d’époque.

De 15h à 18h30, sur l’aire du Circo massimo, les organisateurs présenteront les groupes folkloriques et de nombreux divertissements, toujours historiques. Ne pas manquer le tracé du célèbre sillon de Romulus, créant Rome.

Le Natale di Roma se termine par une grande bataille, entre les valeureuses légions romaines et les vils barbares. C’est tout un champ d’hommes qui s’affrontent, armés, casqués, bardés de fer et de cuir, dans le tintamarre des épées qui se croisent et des boucliers qui s’entrechoquent. Ce n’est pas le moment de dire que vous êtes gaulois 😉 . C’est un divertissement haut en couleurs auquel les romains sont fidèles.

Ce Natale di Roma reste l’une des manifestations locales préférées de la population romaine et des touristes, dans une atmosphère bon enfant.

Reconstitution de la Rome antique en film 3D

Rome 3DA Rome, c’est toujours un peu frustrant de se retrouver devant un palais, un amphithéâtre, un cirque ou un temple, en ne pouvant admirer que les vieilles pierres restées en place. On se rend mal compte de ce qu’était l’ensemble de l’édifice avec toutes ses décorations disparues et la place qu’il occupait au milieu des autres édifices qui l’environnaient.
Or, deux universités se sont penchés sur la modélisation de la ville antique.

Celle exécutée par l’université de Caen, dans le cadre d’un projet Restituer la Rome antique, avec sa maquette géante de 70m², avec modélisation 3D. Malheureusement, à part quelques images, l’ensemble n’est pas accessible en ligne.

Et la reconstitution de l’université de Virginie, sous l’autorité de Bernard Frischer, dans son projet Rome reborn. Il s’agit d’une reconstitution virtuelle de Rome, donc 3D, de l’ensemble de la cité antique en 320 ap J.-C.
Nous y découvrons, avec plaisir les édifices connus. Ceux-ci sont légendés pour nous permettre une reconnaissance plus aisée. On y retrouve ainsi le Colisée bien sûr, avec son velum, son arène, la basilique de Maxence dans sa magnificence. On pénètre à l’intérieur pour découvrir les décorations, notamment la statue géante de Maxence. On est étonné de retrouver la colline du Capitole, méconnaissable, avec ses nombreux temples. On découvre avec plaisir le circus maximum qui, au lieu d’être le terrain vague que nous foulons de nos jours, redevient le cirque prestigieux, reconstitué dans tous les détails. On se rend parfaitement compte de ce que pouvait être l’urbanisme aux abords du Tibre, entre l’île Tibérine et le Capitole. On se fait ainsi une juste idée de l’univers assez clos de cette ville mythique. En effet, les romains vivaient au milieu d’horizons bouchés.
Ah, autre chose encore, les aqueducs. On les repère bien, ces aqueducs capables de transporter l’eau sur des dizaines de kilomètres, à travers collines et vallées, avec toujours la même faible pente constante. Ils n’existent quasiment plus de nos jours, mais justement. La ville était totalement différente avec leur présence qui zébrait le paysage urbain.
Une observation cependant sur ce magnifique travail. C’est une opinion personnelle, mais je trouve que le film survole un peu vite cette Rome antique et on peut avoir du mal à se repérer.
Mais réjouissons-nous de ce formidable travail et visitons la ville telle qu’elle était, c’est assez surprenant.

J’en profite pour vous signaler, si vous visitez la capitale, la maquette géante de la Rome antique, au très intéressant mais insuffisamment connu musée de la civiltà romana, musée de la civilisation romaine, dans le quartier de l’EUR, accessible en métro.