Les autres obélisques de Rome est la suite de ma présentation détaillée des 13 obélisques de Rome. Ceux-ci sont moins spectaculaires ou possèdent une histoire moins connue. Mais ils méritent votre attention, comme vous pouvez en juger.
Les autes obélisques de Rome : obélisque de la Piazza della Minerva
L’obélisque de la Piazza della Minerva possède deux particularités : Celle d’être le plus petit de Rome et celle d’être le plus curieusement placé.
Il mesure 5m de hauteur (12m pour l’ensemble de la sculpture). Il provient de Saïs, date du VII-Vie siècle av. J.-C. et orna le temple d’Isis à Rome.
C’est au XVIIe siècle qu’on le découvrit au couvent de Santa Maria Sopra Minerva, église elle-même bâtie sur les ruines d’un temple romain antique.
Le Pape Alexandre VII confia la responsabilité de son érection à Bernini (Le Bernin) qui le jucha sur… un dos d’éléphant. Je vous livre des informations pour mieux comprendre les symboles de cette énigmatique sculpture, qu’on peut encore admirer de nos jours.
Voir ma page sur le Panthéon.
Les autres obélisques de Rome : obélisque du Panthéon
L’obélisque de la place de la Rotonda qui trône devant le Panthéon remonte à Ramsès II (1300 av. J.-C.) se trouvait à Héliopolis, devant le temps du Dieu Râ.
Il mesure 6m de hauteur.
Ramené à Rome, il orna sans doute le temple d’Isis jusqu’à son abandon et son oubli.
Il fut placé devant le Panthéon en 1711, lui-même ancien temple antique romain transformé en église chrétienne, ce qui lui valut sa survie. La fontaine qu’il surmonte est due à Giacomo della Porta.
Voir mes pages sur le Panthéon de Rome.
Les autres obélisques de Rome : obélisque de Montecitorio
Cet obélisque de la piazza de Montecitorio mesure 22m de hauteur (29m pour l’ensemble du socle, obélisque et globe). Il pèse 230 tonnes. Il date de Psamétique II, donc vers le VIIe siècle avant J.-C.
C’est l’empereur Auguste qui le fit transférer, comme celui de l’actuelle piazza del Popolo. L’obélisque de Montecitorio fut bel et bien un tribut de guerre, érigé comme tel à Rome, sur le Champ de Mars.
Il possédait une particularité étonnante. Son ombre servait d’aiguille à un immense cadran solaire, un gnomon, l’horologium d’Auguste.
Comme les autres obélisques, il « disparut » des mémoires romaines pour être redécouvert au début du XVIe siècle, mais en mauvais état. Il ne fut restauré sérieusement qu’au XVIIIe siècle et élevé sur l’actuelle place de Montecitorio.
Les autres obélisques de Rome : obélisque de l’Esquilin
Cet obélisque de l’Esquilin reste énigmatique, lui aussi, par manque d’inscriptions. En effet, les parois sont lisses et ne comportent aucun hiéroglyphes, le rendant ainsi impossible à dater. On ignore également sa première date d’érection à Rome, durant l’antiquité.
En 1587, Sixte V le fit déplacer devant la basilique Sainte Marie Majeure, sur la place de l’Esquilin où il se trouve encore.
Les autres obélisques de Rome : obélisque de la villa Celimontana
Cet obélisque provient du temple de Râ à Héliopolis, sous Ramsès II.
Il fut ramené à Rome mais on en ignore tout. On sait seulement qu’il fut redécouvert. Il se trouvait sur la place du Capitole parmi les escaliers qui montent à l’église Santa Maria d’Aracoeli. L’obélisque servait… de marche.
Il fut alors racheté par un collectionneur qui le plaça dans sa villa où il se trouve encore, à la nuance près que désormais la villa est ouverte au public.
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