Le Palais Farnese est due à l’architecte Antonio da Sangallo le Jeune, pour le Cardinal Farnese. La construction, commencée en 1510, fût magnifiée, lorsque le cardinal devint pape sous le nom de Paul III.
Visite du palais Farnèse
Michel-Ange construisit le dernier étage, dont la loggia (ici en photo) qui ouvre sur un magnifique panorama, surplombant le Tibre et face à la colline du Jacinule.
Les matériaux de construction du Palais Farnèse provenaient en partie des pierres prélevées sur les vestiges romains antiques.
Si la façade, côté Campo dei Fiori, est sans doute austère, la cour intérieure et l’arrière donnant sur le jardin sont davantage ouvragées.
Le palais Farnèse a été entièrement restructuré et décoré aux XVe et XVIe siècle et durant les siècles suivants.
Il est couvert de fresques de Salviati, Cipolla ou, entre autres, des frères Annibal et Augustin Carrache, représentant des scènes mythologiques ou des scènes historiques et guerrières à la gloire des Farnèse. Alexandre Farnèse, devenu Pape sous le nom de Paul III, y tient une place importante, cela va de soi.
En plus des fresques, les salles sont toutes décorées de stucs, de plafonds à caisson et de tableaux pour rendre les visites toujours très attractives.
Le palais Farnèse à Rome et la France
C’est Louis XIV qui installa la France dans ce palais Farnèse, comme ambassade auprès du Saint Siège. Ce sera plus tard l’ambassade de France auprès de la République italienne.
Le palais abrite la plus grande bibliothèque française à l’étranger, plus de 200 000 volumes sur l’antiquité romaine et l’histoire de Rome pour l’essentiel, dont de prestigieuses collections complètes de périodiques.
Ce palais Farnèse (à ne pas confondre avec La Farnesina) est toujours occupé par l’ambassade de France à Rome sur les 2 premiers niveaux. L’Ecole française de Rome occupe le 3e niveau.
Infos pratiques sur le Palais Farnèse à Rome
Les visites, obligatoirement guidées, se déroulent sur réservation, en français, anglais ou italien, les lundi, mercredi et vendredi après-midi pour l’ambassade de France, et le vendredi soir pour l’Ecole française de Rome.
Toujours en visite guidée et, ambassade oblige, avec quelques restrictions.
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