Les 60 ans du jumelage Paris-Rome, ça se fête. Et c’est ce soir et demain, soit vendredi 29 et samedi 30 janvier 2016.
Les 60 ans du jumelage Paris-Rome à Paris
A Paris, vendredi 29 janvier, outre les illuminations aux couleurs italiennes de la Tour Montparnasse et de la Grande Roue, les parisiens profiteront d’une fête italienne sur le parvis de l’hôtel de ville. L’hôtel de ville sera à son tour illuminé aux couleurs italiennes, cela va de soi.
La fête romaine débutera à 17h30. On pourra assister aux discours de Patrick Klugman, adjoint à la Maire de Paris en charge des relations internationales et de la Francophonie, Livio Panini d’Alba, Commissaire à la culture de Rome, et Giandomenico Magliano, Ambassadeur d’Italie en France.
Ensuite, deux films d’Ettore Scola seornt projetés sur écran géant, Che ora ? et Splendor.
Les food-truck, pardon les camions-restaurants proposeront un dîner italien.
Les 60 ans du jumelage Paris-Rome à Rome
A Rome, le samedi 30 janvier 2016, du Capitole au Pont Saint-Ange, les rues seront illuminées aux couleurs de Paris. En fait, l’illumination promet d’être grandiose puisque seule la mairie sur la place du Capitole sera illuminée, puis la lumière se diffusera à travers les rues (via del Corso, place del Popolo), jusqu’au château Saint Ange en passant par les ponts qui enjambent le Tibre.
Un spectacle sera donné sur les secrets de Rome et les secrets de Paris au théâtre Argentina. On y notera la présence de en présence de Patrick Klugman, adjoint à la Maire de Paris, Francesco Paolo Tronca, Commissaire extraordinaire de la Ville de Rome et Catherine Colonna, Ambassadrice de France en Italie.
A quoi sert ce jumelage entre Paris et Rome ?
Depuis 60 ans, les deux capitales ont tissé des liens solides en matière d’échanges politiques et scientifiques (l’aménagement urbain, les déplacements, l’environnement et la recherche) et également d’échanges culturels.
Plusieurs expositions ont été élaborées en commun, avec le concours des états. On se souvient, entre autres, de l’exposition Moi, Auguste au Grand Palais (2014), les Bas-fonds du baroque au Petit Palais (2015).
D’autre part, les romains bénéficient de la gratuité dans les musées gérés par la ville de paris. A l’inverse, les parisiens (intra muros) entrent gratuitement dans les musées gérés par la ville de Rome (liste sur ma page Roma pass).
Voilà donc un jumelage qui fonctionne bien, qui tisse des liens à tous niveaux, y compris entre les habitants eux-mêmes qui se sentent un peu chez eux dans les deux capitales. Et c’est très bien ainsi. Le jumelage Paris-Roime, un exemple à suivre.